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Adirondack Balloon festival and high peaks

Le 17 septembre, c'était l'anniversaire d'Ulysse et pour l'occasion le week-end suivant on se rend au festival de montgolfières des Adirondacks où un tour dans une montgolfière Jurassik Park nous attend en guise de cadeau. Pour l'occasion, Hélène (bretonne, ex-lyonnaise, fraichement débarquée dans le Massachusetts pour un post-doc) et Caleb (collègue américain d'Hélène) nous rejoignent. On se retrouve donc le soir au Moreau Lake State Park pour camper. Le samedi matin, le réveil est très matinal (5h) car c'est l'heure d'aller voler en montgolfière. Les montgolfières ne volent généralement que le matin au lever du soleil ou le soir au coucher de soleil pendant l'été tout du moins car il faut que l'air soit le plus stable possible (pas de températures élevées, pas de thermiques qui sont des vents ascentionnels et de descente qui se produisent quand le soleil chauffe la terre, et les vents les plus faibles possibles). On arrive donc, pas tout à fait réveillés au lieu de rassemblement sur l'aéroport local. Quand on retrouve notre pilote Tracy, c'est l'heure du brief des pilotes par un météorologue. Le verdict est sans appel: personne ne volera ce matin car les vents sont beaucoup trop forts. Un peu déçus, on accepte la proposition de notre pilote de retenter le coup le lendemain au coucher du soleil. On en profite pour admirer la montgolfière lapin qui est gonflée pour la foule mais qui reste au sol. Puisqu'on est levée, on va petit-déjeuner sur place dans le hangar du festival qui propose petit-déj à volonté ce qui provoque chez certains des ventres un peu tendus en sortie de petit-déj. On décide donc de faire la rando prévue le lendemain et nous voilà partis à l'assaut de Big Slide Mountain dans la région des High Peaks. Au programme du jour : 12.2 km, 1000mètres de dénivelé positif (puis négatif, parcequ'il faut bien redescendre), 5 sommets (les trois Brothers, Big Slide et Yard Mountain). Oui mais ça c'est la théorie. Attention, ceci est le mode d'emploi pour allonger considérablement une randonnée, pieds sensibles s'abstenir. Premièrement, le parking est plein et vous n'avez pas le droit de garer votre voiture n'importe où : redescendre au parking le plus proche et rajouter deux miles. Deuxièmement, la carte de l'application AllTrails que l'on utilise ne correspond pas au descriptif de la rando : suivre la carte et se rajouter un sommet et 4,15 miles. Vous obtenez une fin de rando à la frontale et un petit 22km de rando et les 1000m et quelques de dénivelé... Un peu fourbus mais contents de la rando qui était très belle, on se remet en route à la nuit tombée pour se trouver quelques bûches de feu et rejoindre notre camping. Quelques platrées de pâtes et un bon feu plus tard (merci Hélène et Caleb pour la cuisine), on tombe littéralement de fatigue et on s'endort dans un sommeil réparateur. Le lendemain, c'est grasse matinée (tant pis pour le vol de montgolfières au lever du soleil) et glandouillage au bord du lac Moreau juste à côté de notre emplacement de camping d'où je vous ramène des photos de ma nouvelle chenille préférée (chenille écaille du noyer blanc, toute duveteuse, blanche et noire) et de l'embléme des Etats-Unis lui-même (enfin une photo décente du Pygargue à tête blanche - Bald Eagle en anglais). L'après-midi ressemble au matin, paresseux. On profite de nos retrouvailles avec Hélène sous le soleil automnal dans le parc de Glens Falls (j'en profite pour prendre des photos de libellules et de colvert, parceque pourquoi pas d'abord ? Ils sont bien moins farouches que les aigles et se sont avérés très photogéniques). On  retrouve notre pilote Tracy pour la deuxième fois, deuxième brief des pilotes par les météorologues et deuxième échec. Cette fois la quantité de vent est la bonne mais la direction est toute pourrie (le petit ballon de baudruche noir lancé comme test se dirige tout droit vers l'autoroute). Pour information, une montgolfière ne sait jamais vraiment où elle va atterrir. Il est possible de maîtriser la hauteur de la montgolfière à tout moment (sauf quand on est à court de gaz) mais le pilote est complétement dépendant de la direction du vent. Tracy renonce donc à nous faire voler. Certains ballons décollent quand même mais sans embarquer de passagers. On en profite pour vous ramener quelques photos de nos montgolfières préférées y compris de la montgolfière Jurassik Park dans laquelle on aurait du voler. On participe au gonflage de la montgolfière avec un énorme ventilateur et on monte dans la nacelle (juste pour dire que) avant de la replier et de rentrer sur Troy.

 

Spoiler alert : Rdv dans deux articles pour une nouvelle tentative en montgolfière ! :)

 

Je vous glisse aussi dans cet article quelques photos de notre brève sortie du week-end suivant à Dyken Pond au coucher du soleil le dimanche soir puisque le reste du week-end était consacré au boulot pour Ulysse avec l'écriture d'un article. J'ai également profité du week-end tranquille pour continuer à photographier les titmouses du jardin (mésange bicolore). 

 

Si vous aimez bien les quelques touches de rouge dans les paysages de cet article qui annoncent les couleurs de l'automne, vous allez aimez le prochain aticle sur notre sortie du côté d'Indian Lake (un régal de couleurs). 

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